Edit
Bienvenue
à la Paroisse de Saint-Cloud
« Découvrir, accueillir et répandre l’amour de Dieu. »
PSC_Photo_pagedaccueil
Copie de ENTETE NEWSLETTER (2)
PHOTO-2024-03-26-09-10-10-2
PHOTO-2024-03-26-09-10-10
PHOTO-2024-03-26-09-10-10-2
PHOTO-2024-03-26-09-10-10-5
PlayPause
Actualités
Édito

DE QUOI LES STIGMATES DU CHRIST SONT-ILS LE SIGNE ?

Pourquoi donc le Seigneur voulut-il que son corps apparaisse, une fois ressuscité, pourvu des stigmates de sa passion ? Contrairement à ce qu’on pourrait penser, cette question est tout sauf oiseuse.
On pourra alléguer le fait que les stigmates permirent de dissiper l’incrédulité des apôtres, lorsque Jésus se manifesta à eux vivant, après être sorti du tombeau : au soir de Pâques d’abord (Lc 24, 38-39), puis une semaine plus tard en présence de Thomas (Jn 20, 27). Mais il semble que cette réponse soit un peu courte. 

Nous avons oublié ce que l’étymologie nous apprend. En grec, comme en latin, le terme stigma désigne la marque pratiquée naguère au fer rouge sur le bras des esclaves, des galériens et des voleurs. Autant dire qu’il s’agissait d’un sceau d’infâmie. Pour sa part, en acceptant que ses mains et ses pieds soient percés de clous, et son flanc profondément entamé par une lance, autrement dit en acceptant d’être ainsi stigmatisé, Jésus s’était exposé à l’infâmie : il avait pris le risque de passer pour un imposteur, de telles blessures semblant contredire, en effet, ses prétentions à la divinité – Dieu n’étant, par soi, enclin ni à souffrir, ni à mourir. En souhaitant que les stigmates de telles avanies marquent jusqu’à son corps glorieux, le Seigneur rend manifeste pour l’éternité ce qu’il lui en a coûté pour nous sauver – en termes d’épreuves physiques, mais aussi de renoncement à sa réputation. Toutes choses qui témoignent avec éloquence de l’amour fou qu’il nous porte.

Les stigmates demeurés sur le corps du Ressuscité délivrent encore un autre enseignement. Ils attestent qu’aucune blessure, si profonde soit-elle, ne saurait constituer une fatalité. Des plus profondes d’entre elles demeurera certes la trace indélébile, comme c’est le cas pour les marques des clous et du côté du Seigneur. Il ne s’agit d’ailleurs, ni pour le Christ, ni pour quiconque, de nier le drame subi. Mais les plaies désormais glorieuses du Seigneur nous apprennent que la vie peut toujours triompher, ultimement, des épreuves les plus rudes. Il est particulièrement salutaire de se l’entendre rappeler dans le contexte contemporain, où l’on entretient une sorte de culte morbide des blessures subies sans espoir qu’elles ne soient jamais cautérisées, et où d’autre part on cherche à escamoter – voire à éliminer – la vulnérabilité sous toutes ses formes, au prétexte qu’elle serait inévitablement synonyme d’échec. 

C’est donc, en somme, de la double victoire de l’amour sur la haine, et de la vie sur la mort, que les stigmates du Seigneur ressuscité sont le signe.

P. Vincent Baumann

NOS 4 ÉGLISES
Place de l’Église,
SAINT-CLOUD
13 avenue Alfred-Belmontet,
SAINT-CLOUD
36 rue du dix-huit-juin 1940,
SAINT-CLOUD
68 avenue du Maréchal-Foch,
SAINT-CLOUD
éVANGILE DU JOUR

En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ?
Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : ‘Il leur a donné à manger le pain venu du ciel.’ »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
- Service offert par l'Evangile au Quotidien - Pour recevoir tous les matins l'Évangile par courriel, levangileauquotidien.org