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à la Paroisse de Saint-Cloud
« Découvrir, accueillir et répandre l’amour de Dieu. »
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Actualités
Édito

REÇOIS TA VIE !

Quand il y a encore peu de temps, l’on me demandait ce qui était à l’origine de la raréfaction du nombre de prêtres en France, il me venait naturellement à l’esprit la diminution du nombre de Chrétiens. Cependant, depuis peu, il me plait à penser à un second facteur, la perception du sens de cette vocation au sein de la jeune génération. A l’heure de l’internet et des réseaux sociaux, l’espace médiatique est si empli de normes au sujet du bonheur, qui veulent bien-sûr infuser dans les cœurs, qu’il faut vraiment apprendre à être courageux si l’on souhaite que sa vie soit en fait seulement déterminée par la grâce et la ferveur de l’Esprit-Saint. Avant cela même, le combat résidera d’abord pour certains dans la nécessité de concevoir, dans la foi et l’espérance, que Dieu a déjà formulé pour eux un projet de vie heureuse unique qu’il n’appartient qu’à eux et eux seuls de découvrir et d’aimer.

En ce sens, un des signes de l’Esprit qu’il nous faut sûrement apprendre à discerner en notre temps se trouve dans la démarche de ces nombreux jeunes qui ont su venir frapper à la porte de la paroisse, pour demander récemment à entamer ou à achever leur initiation chrétienne. En les écoutant, je ne peux m’empêcher de penser qu’ils doivent être guidés par une intuition intérieure forte. Celle qu’on ne peut vivre heureux selon sa seule et exclusive volonté, ni même selon un modèle édicté par des personnes purement humaines. Ils me font écrire ici que le bonheur, question si prégnante à notre époque est une vérité qui s’apprend authentiquement de Dieu, le nul-autre et de lui seul en son Esprit et ses messagers. J’ajouterais d’ailleurs que je leur trouve là une maturité humaine que de nombreux jeunes confirmés, et déjà bien engagés de leur âge seraient encore loin de posséder.

Mais pour les premiers comme pour les seconds, l’enjeu sera bien celui d’apprendre aujourd’hui à laisser de côté le diktat de l’ego humain infantile et directeur, si à la mode de nos jours, cet ego qui voudrait tout choisir, et qui finalement n’opte jamais vraiment pour l’authentique, tant il a peur de perdre. Il s’agira donc de le laisser, cet ego exacerbé afin de choisir le seul programme de vie qui mérite qu’on lui abandonne proprement sa liberté, celui du Créateur. Un programme qui se discerne dans la foi au Christ ressuscité et le chemin de disciple qu’elle façonne. Cela n’est pas rien ! Que le christianisme provoque une révolution civilisationnelle au point de renverser même l’idée du bonheur ne doit pas représenter un fait nouveau à nos yeux d’adultes croyants. La nouveauté réside plutôt, de nos jours, dans la nécessité d’aider les jeunes à mesurer l’écart toujours plus grand qu’il existe entre la manière narcissique d’être heureux que divulguent nonchalamment les voix du monde et celle qui s’apprend dans la ferveur de la foi et l’abandon confiant à l’éternité de l’Esprit. La vie de prêtre ou de consacré(e), si elle est vraiment demandée et inspirée de par Dieu n’a rien en fait de plus coûteux qu’une autre. Vécue humblement, elle est la preuve d’un abandon confiant aux appels de la grâce. Et son choix détermine par ailleurs la manière unique et singulière avec laquelle je vais moi-même participer à l’œuvre du salut ; tout baptisé doit aimer le salut, parce qu’il est sa raison nouvelle dans le Christ de se sentir homme ou femme, de se déterminer en face des défis du monde.

En ce dimanche du Bon-Pasteur, tâchons d’œuvrer afin que les jeunes qui nous entourent apprennent à faire coïncider le but ultime de leur vie avec la projet de Dieu. « Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. » (Jn 10, 17)

Père Jean-Baptiste Perche

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éVANGILE DU JOUR

On célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. C’était l’hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs firent cercle autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous, vous ne croyez pas, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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