Edit
Bienvenue
à la Paroisse de Saint-Cloud
« Découvrir, accueillir et répandre l’amour de Dieu. »
PSC_Photo_pagedaccueil
Copie de ENTETE NEWSLETTER (2)
_DSC3571
PlayPause
Actualités
Édito

LOOSERS !

Les jours qui viennent se proposent à nous comme un chemin d’abandon et de fidélité éprouvée à la suite du Christ Seigneur. L’Eglise célèbre ainsi le temps de la Passion comme l’étape de l’ultime purification pénitentielle de carême, afin de rappeler à tous les fidèles du Christ que, pour leur salut, Dieu a consenti à mourir lui-même au péché sur une croix. Que nous l’ayons déjà reçue ou que nous nous apprêtions à la recevoir, l’union sacramentelle à cette offrande unique du crucifié, qu’est le baptême, reçu de Dieu dans l’Esprit, s’en trouvera alors renouvelé aux yeux de tous les croyants : en sa mémoire, en son sens et en chacun de ses effets. Mais pour qu’il en soit ainsi, encore faudra t-il avoir le courage de vivre effectivement la Passion de notre Seigneur.

Trop souvent, je nous vois vivre à priori comme si Jésus lui-même avait déjà tout balisé ici -bas du chemin menant au Père. Comme si alors prier ne consistait finalement plus qu’à chercher par soi-même ce qui parait utile et bon pour l’obtenir ensuite. D’emblée, disons que cette affirmation est bien-sûr erronée, puisque le Christ n’étant pas encore revenu au milieu de nous, cela signifie que selon la volonté du Père, son offrande pascale n’est pas encore assez consommée, que tout reste à faire ! Ce qui de fait nous égare souvent dans notre vie religieuse est ainsi l’absence de tout doute sur notre manière de vivre et d’agir en conformité même à la volonté de Dieu, comme si nous étions d’ores et déjà dans la plénitude de la ressemblance avec le sauveur. Heureusement que l’Eglise depuis ses débuts a choisi de revivre chaque année et de façon plus dévolue le mystère de la pâque de son Seigneur ; afin de rappeler à tous que l’effort d’union à la croix rédemptrice signifie vraiment et justement le cœur d’un itinéraire incessant de communion vers le Père pour tous les fidèles. Le Christ reviendra le jour où, en toute réalité, sa divine Passion sera universellement aboutie, et cela doit alors inclure prioritairement notre façon de vivre à sa suite. Ainsi, le temps de la Passion correspond-il à une phase plus décisive de conversion, qui appelle en particulier, à ne plus considérer Jésus comme un faire-valoir humain qui a déjà exaucé les vœux les meilleurs, mais bien comme le seul et digne « Amen » (cf. Ap 3, 14) aux appels divins que, volontairement, je rejoins sur le banc des accusés, celui dont je partage dans ma vie présente le sort existentiel de condamné. De condamné victorieux.

« Qui aime sa vie la perd. », pouvons-nous entendre ce dimanche dans sa bouche (Jn 12, 25). Un père abbé bénédictin m’a dit un jour que de toute façon, le chemin à la suite du Christ est à vivre en loosers (c’est-à-dire comme des perdants). Renoncer à sa propre volonté, subir l’opprobre en témoignage de la vérité, à cause du péché, accepter de remettre souvent en cause la rectitude de son rapport à Dieu composent cette attitude de looser. In fine, rester chrétiens implique de s’habituer à la frustration intérieure d’avoir à se déclarer coupable dans l’union au messie, de tout ce que l’humanité rejette encore de lui. C’est là un travail incessant de remise en cause pour s’offrir, afin de participer à l’œuvre du salut jusqu’à son terme. Heureuse et fructueuse Passion à chacun !

P. Jean-Baptiste Perche

 

NOS 4 ÉGLISES
Place de l’Église,
SAINT-CLOUD
13 avenue Alfred-Belmontet,
SAINT-CLOUD
36 rue du dix-huit-juin 1940,
SAINT-CLOUD
68 avenue du Maréchal-Foch,
SAINT-CLOUD
éVANGILE DU JOUR

Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
- Service offert par l'Evangile au Quotidien - Pour recevoir tous les matins l'Évangile par courriel, levangileauquotidien.org