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à la Paroisse de Saint-Cloud
« Découvrir, accueillir et répandre l’amour de Dieu. »
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Actualités
Édito

VOUS AUSSI

Au  terme  des  cinquante  jours  du  temps  pascal,  avons-nous  conscience  de  la  grande responsabilité qui nous incombe aujourd’hui en tant que Chrétiens, baptisés et confirmés ? 

Vous aussi, vous allez rendre témoignage » (Jn 15, 27) nous dit Jésus dans l’évangile de ce jour. Sommes-nous bien conscients de tout ce à quoi Dieu nous prédestine, nous qui, par les sacrements de l’initiation, sommes les seuls ici-bas à avoir reçu la dignité objective de son Fils ?

La mémoire de la venue de l’Esprit-Saint sur les apôtres réunis dans une chambre haute bien verrouillée peut nous rappeler que la joie d’avoir un jour été témoin des merveilles de Dieu dans sa propre vie, s’accompagne souvent ensuite d’une certaine crainte à vouloir en informer les autres, spécialement parmi eux, celles et ceux qui sembleraient en apparence les moins enclins à les entendre… 
L’épisode de l’onction de l’Esprit-Saint conférée aux Douze signifie le devoir de la mission ecclésiale en même temps que toute son âpreté et ses exigences. En examinant nos vies, nous pouvons aussi songer à tous les instants au cours desquels nous nous dérobons ordinairement à l’annonce de l’évangile. Auprès de nos voisins ou de nos collègues et amis, nous pensons alors qu’une simple présence amicale suffit bien et qu’une morale bien ajustée, déjà reçu chez l’autre, l’aidera avec son entourage à entrer dans un chemin de vie suffisant. 
Cette fausse pudeur éthique ne correspond pas au genre de témoignage que le Christ est venu formé en nos cœurs par sa vie donnée. D’autre part, nous ne devons pas restreindre notre vision de l’annonce en un sens individualiste, car le projet de Dieu n’est certes pas celui d’illuminer une succession d’îles mais de former une communion lumineuse d’hommes de femmes, reliés entre eux dans le mystère de l’incarnation, de la mort et de la résurrection de son divin Fils.
 
Ce qui nous revient et spécialement aux laïques, c’est de savoir favoriser l’accueil commun de la bonne nouvelle dans tous les groupes humains auxquels nous appartenons. Pour cela, il faut d’une part apprendre soi-même à vivre de jours en jours en disciple fervent, porteur de l’Esprit du Christ (contemplation, méditation, service) mais également apprendre à former sa raison et son intellect aux choses de la foi. Car souvent, si nous trouvons la mission si difficile, c’est parce que nous n’avons pas appris les mots et les principes contenus dans l’Ecriture et le magistère de l’Eglise destinés à rejoindre les réalités humaines que nous pouvons côtoyer. 

Nous sommes alors dépourvus de la fraicheur spirituelle du raisonnement chrétien, raisonnement qui nous précède, au milieu de l’aridité séculière qui l’attend pour s’en laisser transformer. Ainsi, pour que passe l’Esprit-Saint dans la vie du monde, l’urgence de l’époque réside t-elle en priorité dans la formation intellectuelle de tous les baptisés, spécialement des laïcs. 

La formation catéchétique pour soi-même représente l’exercice de la charité personnelle qui permet d’ouvrir le cœur des personnes au sens plénier et rétabli de l’humain pour préparer en elles le goût du Christ et de sa Parole. « La vérité ouvre et unit les intelligences dans le lógos de l’amour : l’annonce et le témoignage chrétien de l’amour résident en cela. » (Benoit XVI, encyclique Caritas in veritate, § 4)
 
P. Jean-Baptiste Perche
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éVANGILE DU JOUR

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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