Voici donc le rappel de quelques attitudes fondamentales :
1. Peuvent communier les personnes qui remplissent les conditions requises par l’Église catholique. Ainsi, le Catéchisme de l’Église Catholique (n° 1355) cite les propos de saint Justin de Rome (2e siècle) : « Personne ne peut prendre part à l’Eucharistie s’il ne croit pas à la vérité de ce qu’on enseigne chez nous, s’il n’a pas reçu le bain pour la rémission des péchés et la nouvelle naissance (le baptême NDLR) et s’il ne vit selon les principes du Christ. »
Il précise : « Celui qui veut recevoir le Christ dans la communion eucharistique doit se trouver en état de grâce. Si quelqu’un a conscience d’avoir péché mortellement, il ne doit pas accéder à l’Eucharistie sans avoir reçu préalablement l’absolution dans le sacrement de Pénitence. » (n° 1415).
2. En France, depuis 1969, chacun a la possibilité de recevoir la communion dans les mains ou dans la bouche.
« Lorsque les fidèles communient debout, il est recommandé qu’avant de recevoir le Sacrement, ils fassent le geste de respect qui lui est dû. » (Instruction Redemptionis Sacramentum n° 90).
En tout état de cause, personne ne « prend » l’hostie : il convient que le geste choisi exprime l’accueil du Don de Dieu. (cf. Présentation Générale du Missel Romain n° 160).
Saint Cyrille de Jérusalem (3e siècle) préconisait : « Reçois le Corps du Christ, disant : “Amen !“. Avec soin alors, sanctifie tes yeux par ce saint Corps. (…) Si l’on t’avait donné des paillettes d’or, ne les retiendrais-tu pas avec le plus grand soin ? » De son côté saint Augustin (4e siècle) dit : « Tu entends “Le Corps du Christ“, et tu réponds “Amen !“. Sois membre du Corps du Christ, afin que ton “Amen !“ soit vrai. »
3. Il est clair que personne, sous aucun prétexte, n’emporte une parcelle d’hostie consacrée. « Il faut veiller attentivement à ce que l’hostie soit consommée aussitôt par le communiant devant le ministre, pour que personne ne s’éloigne avec les espèces eucharistiques dans la main. » (RS n° 92).
4. Le missel indique que pendant le temps de la communion tous demeurent debout, à moins, évidemment, que l’état de santé ne l’empêche (n° 43). « Après la communion, le silence permet la louange et la prière intérieure (PGMR n° 45).
5. Lorsque l’on juge utile que des enfants qui n’ont pas encore fait leur première communion s’avancent dans la procession, c’est seulement au prêtre qu’il convient de les bénir. Chaque parent a la faculté de bénir ses enfants, il n’est pas utile de les faire bénir pendant la messe par un autre laïc.
6. En dehors de la messe, un culte doit être rendu au Saint Sacrement : cela va de la pratique de l’adoration eucharistique à la génuflexion devant le tabernacle.