Cependant, surpris par cette présence inattendue, inespérée, ils doutent ; ils ont du mal à en croire leurs yeux. Pourtant, ils voient bien que le Christ est là devant eux, vivant. Mais, comment croire ?Même si pendant les trois précédentes années ils avaient été habitués à observer l’incroyable, l’inattendu, le miraculeux, cette fois-ci, cela dépasse toutes les bornes, tout ce qu’ils pensaient possible. Les minutes passent et Jésus est toujours physiquement là, avec eux. Ce n’est pas un fantôme : Il mange, Il leur parle, Il leur sourit et Ses yeux pétillent – tout comme avant, ou presque. Quelque part, Il leur semble encore plus vivant – ce qui est vraiment bizarre !
Il leur est pourtant difficile de ne pas avoir de doute. Leurs yeux voient, mais leur raison résiste. Leur cœur bondit, mais ils ont encore besoin de preuves. En Le scrutant pour trouver « la faille », ils retrouvent toute Sa gestuelle : Sa façon de marcher, de s’asseoir, etc. ; Son rire leur est tellement familier et, comme toujours, Il les rassure, Il les met tout de suite à l’aise. Le Christ dissipe petit à petit leurs doutes et ils se permettent d’entrer dans Sa joie qui, chez-lui, est débordante. Lentement, ils commencent à croire. Et plus ils croient, plus intense devient leur joie.
Et cette joie n’est ni superficielle, ni passagère ; elle ne reste pas au simple niveau de leurs sentiments. Elle commence à les pénétrer au plus profond de leur être. Et une fois installée, elle se transforme en paix – une paix si profonde, si durable, qu’à partir de ce jour-là, elle caractérise leur vie de chrétien. La paix du Christ ressuscité est maintenant en eux et elle va y demeurer.
Il en est de même pour tous ceux qui croient en la Résurrection du Christ et qui marchent aujourd’hui à Sa suite. Tout comme l’amour est le signe distinctif des actes d’un chrétien, la paix est le signe de sa vie intérieure. Elle seule est capable de repousser toutes les peurs ; celle de Dieu et de Son jugement, car Il Se montre miséricordieux ; celle de la mort, car elle est maintenant vaincue et les portes du Ciel sont de nouveau ouvertes ; celle de l’avenir, car le Christ a promis de rester auprès de nous tous les jours et ni les tracas, ni la maladie, ni les injustices, ni la guerre ne sauront nous séparer de Son amour.
Ô combien le Christ veut que cette paix inonde le cœur de chacun d’entre nous, sans exception, sans interruption. Prenons donc le temps de contempler le visage du Ressuscité ; que Son regard si bienveillant, si joyeux, si puissant nous pénètre au plus profond de notre âme et transforme notre vie, comme il a pénétré l’âme des premiers témoins et transformé leur vie. Que la paix du Christ demeure aujourd’hui et toujours en nous ! Qu’elle soit notre signe distinctif afin que le monde entier soit attiré vers Celui qui est l’unique source de Vie Éternelle. Joyeuses Pâques !
Cependant, surpris par cette présence inattendue, inespérée, ils doutent ; ils ont du mal à en croire leurs yeux. Pourtant, ils voient bien que le Christ est là devant eux, vivant. Mais, comment croire ?Même si pendant les trois précédentes années ils avaient été habitués à observer l’incroyable, l’inattendu, le miraculeux, cette fois-ci, cela dépasse toutes les bornes, tout ce qu’ils pensaient possible. Les minutes passent et Jésus est toujours physiquement là, avec eux. Ce n’est pas un fantôme : Il mange, Il leur parle, Il leur sourit et Ses yeux pétillent – tout comme avant, ou presque. Quelque part, Il leur semble encore plus vivant – ce qui est vraiment bizarre !
Il leur est pourtant difficile de ne pas avoir de doute. Leurs yeux voient, mais leur raison résiste. Leur cœur bondit, mais ils ont encore besoin de preuves. En Le scrutant pour trouver « la faille », ils retrouvent toute Sa gestuelle : Sa façon de marcher, de s’asseoir, etc. ; Son rire leur est tellement familier et, comme toujours, Il les rassure, Il les met tout de suite à l’aise. Le Christ dissipe petit à petit leurs doutes et ils se permettent d’entrer dans Sa joie qui, chez-lui, est débordante. Lentement, ils commencent à croire. Et plus ils croient, plus intense devient leur joie.
Et cette joie n’est ni superficielle, ni passagère ; elle ne reste pas au simple niveau de leurs sentiments. Elle commence à les pénétrer au plus profond de leur être. Et une fois installée, elle se transforme en paix – une paix si profonde, si durable, qu’à partir de ce jour-là, elle caractérise leur vie de chrétien. La paix du Christ ressuscité est maintenant en eux et elle va y demeurer.
Il en est de même pour tous ceux qui croient en la Résurrection du Christ et qui marchent aujourd’hui à Sa suite. Tout comme l’amour est le signe distinctif des actes d’un chrétien, la paix est le signe de sa vie intérieure. Elle seule est capable de repousser toutes les peurs ; celle de Dieu et de Son jugement, car Il Se montre miséricordieux ; celle de la mort, car elle est maintenant vaincue et les portes du Ciel sont de nouveau ouvertes ; celle de l’avenir, car le Christ a promis de rester auprès de nous tous les jours et ni les tracas, ni la maladie, ni les injustices, ni la guerre ne sauront nous séparer de Son amour.
Ô combien le Christ veut que cette paix inonde le cœur de chacun d’entre nous, sans exception, sans interruption. Prenons donc le temps de contempler le visage du Ressuscité ; que Son regard si bienveillant, si joyeux, si puissant nous pénètre au plus profond de notre âme et transforme notre vie, comme il a pénétré l’âme des premiers témoins et transformé leur vie. Que la paix du Christ demeure aujourd’hui et toujours en nous ! Qu’elle soit notre signe distinctif afin que le monde entier soit attiré vers Celui qui est l’unique source de Vie Éternelle. Joyeuses Pâques !
Père Richard Greenslade, curé